dimanche 25 mars 2012

Elle et le Black Fashion Power (7/10) Retour sur une polémique



Delirium tremens

Deux millions de femmes noires en France, qui dépensent sept fois plus d'argent dans les cosmétiques que leurs congénères blanches... (Extrait d'une pétition parue sur le site lemonde.fr).

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Sept fois plus d'argent !  Sur le moment, on déglutit une fois, deux fois, trois fois... Bon, je savais que la dépense moyenne en cosmétiques était plus élevée chez les femmes noires que chez leurs consoeurs blanches, et ce, depuis un numéro de l'émission Ondes de Choc sur M6, ancêtre du Culture Pub de feu Christian Blachas et Anne Magnien.

Mais là, c'est tout bonnement stupéfiant de voir deux millions de femmes noires dépenser cumulativement plus que... 20 à 25 millions de Françaises en âge d'acheter des produits cosmétiques - ce qui me laisse quand même un peu dubitatif, mais bon...-, lorsque l'on considère les revenus moyens des deux groupes de femmes, les Africaines représentant quand même un contingent conséquent de la population noire en France, Africaines dont nous savons qu'une majorité d'entre elles sont arrivées dans le cadre du regroupement familial, pour rejoindre un mari plus souvent ouvrier ou balayeur qu'ingénieur ou médecin !

Question : nos pétitionnaires, tellement prompt(e)s à déverser leur fiel sur une journaliste de Elle, ont-ils et elles mesuré l'ampleur du désastre que constitue le délire consumériste autour des cosmétiques qui s'est emparé des femmes noires, tant par ses répercussions économiques sur des familles parmi les plus pauvres (si les Africaines roulaient sur l'or, ça se saurait !) que par ses conséquences sanitaires (alopécie = perte des cheveux sous l'effet de la chimie ou du fer à défriser, cancer de la peau généré par les crèmes éclaircissantes, etc.) ?



Sept fois plus d'argent. Illustration du phénomène (dans le désordre : des images extraites de la presse féminine afro-française ainsi que des photos réalisées dans Paris par mes soins).

Vu dans le métro parisien : une association pour aider les Hommes et protéger la nature. La gamine doit être africaine et porte sur la tête des postiches dont le prix pourrait servir à la nourrir durant quelques semaines ! Mais à mon avis, les membres de cette association "humanitaire" bidon ne connaissent pas l'adage chinois : "Mieux vaut apprendre à quelqu'un à pêcher plutôt que de lui apporter indéfiniment du poisson.", raison pour laquelle ils ne jugent pas utile d'inciter les pauvres à ne pas dilapider bêtement le peu d'argent qu'ils ont...


Défrisage : avec 20 % de rabais = 72 euros



Le nec plus ultra : les extensions à base de cheveux (naturels) récoltés en Inde ou au Brésil.
Pour mémoire : en France, une femme de ménage africaine touche la moitié voire le tiers d'un SMIC mensuel.




Il faut croire que se coller des cheveux artificiels sur la tête constitue une urgence absolue pour certaines femmes - à en croire notre escouade de pétitionnaires autour d'Audrey Pulvar et de Sonia Rolland -, au point de détourner l'argent dévolu à l'alimentation et à l'éducation des enfants !

Suggestion : que ceux et celles que ça intéresse et qui vivent à Paris et sa région aillent flâner un jour du côté des archives départementales, dans le quartier du Marais, rue des Francs-Bourgeois. Ils ne manqueront pas d'être intrigués par la présence d'un nombre important de femmes africaines dans les rues avoisinantes, alors même qu'aucune résidence hébergeant ces femmes ne se trouve dans le quartier. Pour découvrir le pot-aux-roses, je vous suggère d'aller vous positionner en face d'un établissement parisien connu sous le nom de "Ma Tante", je veux parler du crédit municipal (55 rue des Francs Bourgeois), où l'on vient déposer des objets divers ayant encore de la valeur, pour se faire prêter quelque argent en échange.

Vous serez surpris par le nombre de femmes africaines qui fréquentent quotidiennement cet endroit, dont le succès a, du reste, justifié la création de succursales dans Paris (quartiers de la zone Est) et sa banlieue.

Voilà comment, tous les jours, des mères de familles imprévoyantes mais à la tête chargée de moult perruques et postiches en sont réduites à venir mendier un prêt dérisoire pour pouvoir finir le mois.

Ce qui suit est une expérience vécue. Je suis encore étudiant, pas très riche, et je débarque à Paris en venant de la province. La solution la plus urgente et la moins onéreuse pour me loger reste la colocation. Une petite annonce dans un journal gratuit et me voilà cohabitant avec une Camerounaise fraîchement divorcée d'un Français. Un mariage disons, entre "blanc" et "gris", comme elle me l'avouera tantôt. Je veux dire qu'elle était venue exprès du Cameroun pour épouser un Blanc, avoir des papiers et divorcer dès que possible. C'est un secret de Polichinelle. Voyez les petites annonces dans Amina.

La fille n'est pas du tout mon genre, alors là, pas du tout. Elle n'ouvre jamais un bouquin et passe son temps à se taper toutes les merdes et sous-merdes de la téléréalité. Elle porte en permanence une de ces horribles perruques en plastique... C'est d'ailleurs à cette occasion que j'ai pu toucher pour la première fois une de ces horreurs. On aurait dit du crin, en plus rêche. Et, du coup, j'ai compris pourquoi elle se grattait la tête en permanence. Mais comment peut-on confondre des cheveux en plastique avec de vrais cheveux... lisses ?

Parce qu'en outre, les racines repoussant sous les mèches attachées aux vrais cheveux, il fallait refaire le travail à intervalles réguliers. Outre la pension alimentaire, elle touchait une allocation de parent isolé (il faut dire que, pour avoir des papiers, elle n'avait pas perdu de temps et s'était empressée de se faire engrosser par son pigeon de toubaab, dont elle avait eu un garçon.) et moi, je donnais des cours à domicile. Nous avions, donc, des revenus à peu près équivalents, ce qui ne l'a pas empêchée de me faire payer les deux tiers du loyer !

Tous les 7 du mois, elle débarquait de Château Rouge avec les mains chargées de sacs à provisions : des perruques et des mèches... Et puis, le 15 du mois, elle entrait dans d'énormes accès d'hystérie, se mettant à pester sur tout et n'importe quoi et trouvant le moindre prétexte pour menacer de mettre mes affaires dehors. Je connaissais la chanson : elle n'avait plus un sou ! Et à chaque fois, après la crise, elle me demandait de lui avancer de l'argent pour acheter ci ou ça. Du coup, j'ai pris l'habitude de tout acheter en double : viande, riz, yaourts, sucre, etc.

Il faut avoir vécu près d'une Africaine "moderne", et en plein Paris ou en banlieue, pour comprendre certaines choses, à commencer par le fait qu'entre ses dirigeants corrompus, ses "élites" avinées et bourrées de cholestérol et ses femmes rendues folles par la société de consommation, l'Afrique n'est pas près de sortir du merdier dans lequel elle est embourbée depuis longtemps.

L'appartement était au nom de son ex., sur les Maréchaux,  avec plein de verdure tout autour, autant dire idéalement situé. Compte tenu du loyer, ce devait être un logement social. Mais bon, les deux tiers du loyer étaient quand même pour ma pomme, plus la quasi-totalité de la nourriture dès le 15 du mois, et je n'exagère pas !

Une chose est d'acheter des postiches, une autre est de les installer sur la tête. Donc, après avoir fait les courses vers le 7 du mois, direction le Boulevard de Strasbourg ou Château Rouge dès le lendemain, pour une après-midi dans un de ces salons de coiffure qui ont envahi le dixième arrondissement de Paris et le quartier de la Goutte d'Or. Et là, nouvelle dépense, évidemment. Parce qu'il faut retirer les anciennes postiches - les cheveux ayant repoussé par en-dessous - pour poser les nouvelles. Ce qui veut dire, en clair, que les postiches tissées et, a fortiori, celles qui sont collées sur les cheveux naturels, ne sont réutilisables qu'exceptionnellement. Une fois retirées, elles sont presque irrémédiablement perdues. Vous imaginez, donc, la dépense, et le cercle vicieux dans lequel ces femmes s'installent. Parce que, sous les postiches en plastique, les cheveux naturels ne sont pas très beaux à voir, ce qui vous explique pourquoi, après des années de ce manège, certaines femmes en sont réduites à se raser complètement le crâne pour repartir à zéro !

Alors, vous faites un petit calcul, si l'on doit se faire poser de nouvelles postiches chaque mois, sachant qu'on a affaire à une population au sein de laquelle les femmes au foyer sont très nombreuses, les salariées étant plus souvent simples employées que cadres !

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Willie Morrow, africain-américain, précurseur de la question du rapport des noires à leurs cheveux et auteur en 1973 de 400 years without a comb (400 ans sans se peigner), estimait ainsi à 98% les femmes noires américaines n’ayant jamais porté leurs cheveux au naturel.

Or ces opérations capillaires ne sont pas gratuites — loin s'en faut. Et les stars sont les premières à dépenser des sommes astronomiques pour leur tignasse. Ursula Stephen, styliste des stars, affirmait le 8 août au Mail Online que Rihanna, la chanteuse originaire des Barbades, dépensait 16.000 euros par semaine pour faire entretenir ses cheveux par une coiffeuse particulière.

En 2009, le documentaire Good Hair (2009) de l’acteur-réalisateur américain Chris Rock, montrait des femmes prêtes à s'endetter pour se faire poser des extensions. Pour certains, ces pratiques sont le reflet d’un complexe chez la femme aux cheveux crépus. Pour d’autres, elles sont simplement l’expression d’une coquetterie excessive. (slate.fr)



16000 euros par semaine pour Rihanna. 885 euros pour la pose d'extensions, le tout payable en trois fois, quand même ! Parce que si les stars - cf. Naomi Campbell presque chauve visible ci-dessus - ont les moyens, l'immense majorité de ces femmes ne roulent pas sur l'or. Ces femmes, on les croise par grappes entières sur les trottoirs parisiens, entre les stations de métro Strasbourg-Saint-Denis et Château d'Eau, comme à Château Rouge, et ailleurs. Il suffit de se positionner sur le Boulevard de Strasbourg, par exemple, et d'observer les va-et-vient de toute cette faune ; c'est simple : on dirait des chiennes en chaleur !  

885 euros, même répartis en trois versements, ça veut dire qu'avec la repousse, on n'a pas fini de régler la facture qu'il faut déjà tout refaire, surtout si les nouveaux cheveux ne sont pas de la même teinte que les cheveux naturels ! 

   

885 euros, en trois fois, ça vous fait tout de même 295 euros à débourser par mois, soit une bonne partie du budget d'un ménage. Et quand on sait que c'est chez les Africains qu'on trouve les familles les plus populeuses, vous avez compris pourquoi tant de petit(e)s Africain(e)s arrivent le matin à l'école, le ventre vide, et que les ménages africains soient les champions toutes catégories des factures impayées tant chez EDF que chez France Télécom !

Et c'est aussi cela qui explique que le Crédit Municipal de Paris ait dû multiplier ses succursales, notamment vers l'Est parisien et la banlieue Nord, et que Restaurants du Coeur et autres Secours Populaire refusent du monde, les familles africaines ou "issues de l'immigration" - comme on dit à la télé - composant une importante proportion des populations assistées par ce genre d'institution.

Depuis quatre mois, Mounass, 21 ans, s'enduit de ces produits deux fois par jour. Parce qu'elle estime que "les hommes préfèrent les femmes à la peau claire", elle peut dépenser 40.000 FCFA (61 euros) par mois pour sa dépigmentation, soit l'équivalent du salaire minimum. En dépit de tous les avertissements, la jeune femme assure ignorer les dangers de ces produits. Les patientes que le Pr. Niang voit défiler à l'hôpital ont de l'acné, des tâches noires, des vergetures, des abcès. Deux cas de cancers de la peau spécifiquement dus à l'utilisation de crèmes éclaircissantes ont même été recensés ces quatre dernières années. "Le risque de décès est surtout lié aux infections sévères de la peau, principalement dues au corticoïdes, qui peuvent se généraliser" (septicémie), explique la dermatologue. L'utilisation de corticoïdes peut également engendrer hypertension et diabète.  (1)




Et il n'y a pas que les prothèses capillaires et les produits éclaircissants. On a vu apparaître une autre spécialité, dont les négresses sont friandes : la manucure. Et devinez un peu qui officie sur les mains de ces consommatrices en chaleur ? Des Asiatiques. Les mêmes qui vous vendent des bananes plantain, des ignames, du manioc voire du capitaine pêché au large de Dakar, sans parler des épices : piment, gombos et j'en passe.

 
Et pendant que les Africain(e)s consomment, les Asiatiques engrangent du chiffre d'affaires.

Le résultat des courses ? Des enfants livrés à eux-mêmes à la maison, parce que maman est au salon de coiffure. Et comme ancien professeur à domicile, j'en ai vus, des gamins dont les parents s'absentaient systématiquement le jour où il fallait vous payer, ou encore des enfants dont le repas du soir consistait en bouts de pain trempés dans de l'eau avec un peu de lait et de sucre dedans. Chez les plus chanceux, la mère avait laisssé un billet (ex. 50 Francs) sur le réfrigérateur, pour que les (3 ou 4) enfants aillent s'acheter des ailes de poulet chez KFC. Et je pourrais multiplier les exemples...

Vous pariez combien que la majorité des enfants dont les parents oublient systématiquement de payer la cantine scolaire en temps et en heure sont africains ? Et les coupures de courant, et de téléphone ? Je pense à cette petite Africaine qui se glisse derrière moi dans le portique d'entrée de la station de métro Brochant. Il est autour de 13h30. Elle repart au collège. Pas d'argent pour la cantine, donc elle rentre manger à la mi-journée. Mais pas d'argent non plus pour les transports. Donc, elle fraude quatre fois par jour ! Regardez donc qui se fait le plus souvent verbaliser par les contrôleurs dans les transports ?

Tiens, voilà qui me rappelle une anecdote. Voilà qu'un jour, ma colocatrice camerounaise se met en tête d'installer l'Internet. Nous en étions encore au tout début des offres multiples. Et il me semble qu'elle s'était abonnée au téléphone et à l'Internet, sans la télévision. Sur la notice il y avait la liste des pays accessibles gratuitement (téléphones fixes) : des pays européens et nord-américains.

Je la trouve, un jour, en train de téléphoner : un correspondant, puis un autre, encore un autre. Je réalise tout d'un coup qu'elle parle avec "le pays" : son pays, le Cameroun. Entre deux appels, je lui signale que l'Afrique n'est pas concernée par l'offre de téléphonie gratuite. Et là voilà qui s'énerve, déclarant que ce ne sont que quelques appels rapides.

Deux mois plus tard, la facture. Si vous n'avez jamais vu une femme hystérique, c'est que vous avez de la chance. Bien évidemment, la somme excédait considérablement les revenus de la personne, au point qu'il lui aurait fallu de longs mois pour éponger la dette. Et en bonne pouffiasse qu'elle était, elle s'est précipitée à l'agence pour y déclencher un vrai scandale - c'est elle qui m'a raconté -, jurant ses grands dieux qu'elle n'avait pas pu donner tous ces coups de fil en Afrique, qu'il y avait forcément erreur...

C'est comme cette autre conne avec laquelle je me suis accroché dans une supérette parisienne : les cannettes de soda étaient vendues par lots de six ; c'était bien écrit sur l'étiquette, mais Madame avait paraît-il trop soif...; et par ailleurs, elle n'avait besoin que d'une seule cannette. Et voilà la caissière qui lui dit d'aller récupérer les cinq cannettes restantes parce qu'elle allait lui facturer un pack de six. Hurlements de l'Africaine, qui s'est mise à prendre le monde entier à témoin. J'observe la scène de loin, et voyant que l'hystérie de la grognasse ne faiblissait pas, j'ai volé au secours de la pauvre caissière et rappelé à la poufiasse énervée que si elle ne savait pas lire une étiquette avec, écrit dessus : "Pack de 6 : 2, 55 euros", donc pas de vente à l'unité, elle n'avait qu'à rentrer dans son village africain. Parce que je suis sûr, avais-je ajouté, qu'au village, au milieu des anciens, vous ne feriez pas tout ce cinéma !

La femme est devenue comme folle. Je l'ai abandonnée entre les mains des vigiles (tous noirs) du magasin.

Bien entendu, ma coloc s'est vu interrompre l'abonnement téléphonique, et sans téléphone, je savais qu'elle allait devenir folle, ce qui n'a pas tardé. Je passe sur certains détails, comme cette inondation - partie de notre appartement ! - qui a noyé les deux ascenseurs de l'immeuble, les immobilisant des mois durant.

C'est là que j'ai réalisé que cette femme était vraiment dangereuse, surtout pendant ses crises d'hystérie - connues de tout l'immeuble - ; je me suis, donc, résolu à déménager. C'est dire les sentiments plus que mitigés que j'éprouve à chaque fois que je croise dans la rue une pouffiasse noire arborant des cheveux bleus, jaunes, verts... 


Et tandis que, du côté de l'Afrique civilisée, on se ruine en perruques, postiches et moult colifichets, sur le même continent, guerres, famine et épidémies font rage.


Et face à la pauvreté endémique et à l'incurie ambiante, les bons Samaritains ne chôment pas. 


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Mais il arrive aussi que des indigènes se prennent en main et inventent des choses, comme cette classe privée imaginée par une Kenyane.

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Selina Malungu wears an old dress to school because her family is too poor to buy a uniform. Though other students mock her, she is determined to continue her education

More than 200 elementary school students, many of them barefoot, clothed in rags and dizzy with hunger, go into Rebecca Mwanyonyo's class room each day. Squeezed together on the concrete floor, they jostle for space and wave their hands to get her attention. Their laps and the floor are their desks.


Selina Malungu porte une vieille robe à l'école parce que sa famille est trop pauvre pour lui acheter un uniforme. Bien que d'autres élèves se moquent d'elle, elle est déterminée à poursuivre sa scolarité.

Plus de 200 élèves du primaire, beaucoup d'entre eux, pieds nus, en haillons et titubant de faim, entrent dans la salle de classe de Rebecca Mwanyonyo chaque jour. Agglutinés sur un sol en béton, ils doivent jouer des coudes pour se faire une place et agitent les mains pour attirer l'attention de la maîtresse. Leurs genoux et le sol tiennent lieu de pupitres.


Pourtant, à en croire certains, l'Afrique est un continent riche... en armes, par exemple, spécialité masculine, quand les produits cosmétiques et capillaires sont du domaine des seules femmes.


On résume ? 

En France,  deux millions de femmes noires... dépensent sept fois plus d'argent dans les cosmétiques que leurs congénères blanches. On imagine ce que ça doit être en Afrique, où, par ailleurs, même les enfants sont armés de fusils-mitrailleurs. Et, pendant ce temps, de belles âmes distribuent de l'aide, tandis qu'une intelligentsia noire sort de ses gonds parce qu'une journaliste de mode a osé insinuer des choses sur un sujet bien anodin ; une intelligentsia plus soucieuse, apparemment, d'histoires de look, de colifichets et de chiffons que du naufrage persistant de tout un continent qui doit renfermer plus de matières premières que tous les autres continents réunis !


La faim, le paludisme, la tuberculose, le sida... tuent (en Afrique). Réagissons !


Question : mais à qui donc cette injonction s'adresse-t-elle ?


Prochain épisode : House slaves


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